Rénover le centre-ville, un vrai projet collectif
Réflexions de méthode et d’objectifs
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Les travaux de réfection de réseaux ont enfin pu commencer. Il est temps de penser à la réhabilitation globale des espaces publics du centre-ville. Tout le monde sait que cela va engendrer des dépenses importantes, mais surtout qu’il faut réussir ce projet, en y mettant toutes nos réflexions, en y associant le plus possible les acteurs concernés, les commerçants, mais aussi les autres habitants et les « usagers » de la ville.
Un des premiers chantiers du prochain mandat sera de restructurer les voiries du centre-ville après la réfection des réseaux qui ont commencé à l’automne passé. Malgré les désagréments provoqués par les travaux, chacun sait se montrer compréhensif. Il y a bien ceux qui voudraient modifier le planning du chantier pour leur propre intérêt, c’est-à-dire au détriment des autres : c’est classique, si ça va bien pour moi, tant pis pour les autres !
Pour la réfection des voiries, nous proposerons de suivre la méthode que nous avions adoptée pour la première tranche de la rénovation du centre, de la place du Marchix au coin est des Halles de septembre 96 à juillet 97. Beaucoup s’en souviennent sans doute, mais il y a eu tant de nouveaux Questembertois depuis 10 ans !
Après l’étude technique avec l’équipe de maîtrise d’oeuvre, une commission avait examiné le projet (élus, commerçants, usagers), une exposition sous les Halles avait permis au grand public de comprendre ce qui était proposé et de donner son avis. Pour donner un exemple, le choix du sens pour traverser la ville d’Ouest en Est a été arrêté après concertation, le sens unique avait été admis comme seule solution possible, sauf par quelques uns qui refusaient de voir la réalité.
Donc, dès le début du mandat, nous allons retenir après consultation (règle des marchés) un bureau d’études, en urbanisme et constituer immédiatement la commission, car il faudra aller vite. Parallèlement, il paraît intéressant qu’on puisse s’inscrire dans une démarche sur la qualité architecturale de type ZPPAUP (ZONE de PROTECTION du PATRIMOINE ARCHITECTURAL, URBAIN et PAYSAGER) qui nous affranchirait de la limite un peu brutale du « périmètre de protection » de 500m autour des monuments historiques.
Tout cela sera très complexe : la rue Alain le Grand, par exemple, est très étroite, elle supporte un trafic de 5000 véhicules/jour, ce qui interdit sans doute qu’on la mette en sens unique, d’autant qu’elle dessert l’école Notre-Dame. La place de la Libération est un enjeu crucial pour le commerce ; quant au rond-point Gombaud, il reste la plaque tournante de l’accès au centre-ville. Sans parler de l’axe Le Brun-Malard/boulevard Pasteur. Et sans doute faudra-t-il élargir la réflexion au-delà des rues et places touchées par les travaux de réseaux.
Concertation élargie
On ne peut pas imaginer qu’une opération d’une telle envergure et qui va dessiner le visage de notre ville pour une longue période se fasse sans une concertation élargie : pas simplement les élus, les commerçants, surtout pas seulement les techniciens, mais aussi ceux qui auront des opinions et des propositions à mettre en avant. Cela suppose qu’on se mette d’accord sur les procédures et que soit élaborée une sorte de charte de concertation.
Quelques autres exemples de rénovation urbaine
Rappelons quand même que nous n’avons pas été inactifs depuis la première tranche de la restructuration de la ville : amélioration des parkings de la Tour Belmont, de la place de Gaulle devant la Poste, création d’un parking rue St Martin, réfection totale de la place du 8 mai après la reprise des réseaux. La réhabilitation de l’ancienne mairie s’achève avec la restructuration complète du secteur.
Après la fermeture du marché aux veaux, rue Jean Grimaud, nous avons confié une étude globale à un architecte urbaniste qui a fait des propositions, débattues en conseil municipal, présentées aux riverains et à tous ceux qui le souhaitaient. Cette opération de rénovation urbaine, qui prévoit la construction de logements et d’espaces commerciaux, a été validée par un permis de construire, et les travaux pourraient commencer prochainement
Publié le lundi 3 mars 2008, par . , ,