Action sociale, ça coûte ? Non, ça rapporte !
Partager : sur Facebook, sur Twitter, sur Google+.
Les dépenses sociales sont souvent critiquées : on en fait trop, on gaspille l’argent public. Nous savons pourtant l’utilité des services que propose une collectivité pour les familles et la petite enfance, pour la jeunesse, pour les personnes âgées ou encore pour les familles modestes à qui on procure des logements à prix raisonnables. On sait moins que d’un point de vue strictement économique, ce sont des dépenses productives. Voilà ce que montre une étude menée en Suisse à propos des crèches.
Sous le titre La crèche est rentable, c’est son absence qui coûte, l’étude de Mme Lynn Mackenzie Oth, menée en Suisse pour la Conférence latine des délégués à l’égalité, montre sans discussion possible que les investissements dans les structures d’accueil de la petite enfance engendrent des bénéfices. Et au contraire, la pénurie des ces équipements qui génère un manque à gagner considérable pour la collectivité, pour l’état et pour l’économie globale.
Les retombées les plus directes sont :
la plus grande participation des femmes à la vie économique et en conséquence, des revenus supplémentaires pour les familles
une meilleure disponibilité et une meilleure qualification des employé-e-s
des rentrées fiscales plus élevées, et même une diminution des dépenses sociales.
Ces résultats peuvent paraître paradoxales, mais ils sont fondés sur des analyses concrètes. Et, chez nous, du côté des responsables d’entreprise qui ont un peu de hauteur de vue, on en rencontre qui vous disent : « nous sommes d’accord pour apporter nos contributions aux collectivités locales, mais nous attendons bien sûr des zones équipées pour accueillir nos activités, et aussi des services au bénéfice de nos salariés : l’accès au logement, des services enfance et jeunesse, des activités de loisirs dans le domaine de la culture et du sport ! »
Publié le mardi 15 avril 2008.
Post-scriptum
Pour en savoir plus sur cette étude, téléchargez le fichier joint.