Paul Paboeuf répond aux interrogations des commerçants
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Le président de l’UDEQ avait interrogé Paul Paboeuf sur sa vision du développement économique et commercial de Questembert. Paul Paboeuf a souhaité répondre sur la méthode de travail et sur les trois chantiers prioritaires, une réponse adressés aux adhérents de l’UDEQ mais aussi à l’ensemble des commerçants.
Monsieur le Président,
Madame, Monsieur,
Vous m’avez fait part, en tant que président de l’UDEQ, de vos préoccupations et de vos attentes en matière de méthode de travail et plus particulièrement du développement global de notre commune, y compris dans ses aspects commerciaux.
C’est évidemment aujourd’hui en tant que candidat aux suffrages des Questembertois que je vous réponds, assumant bien sûr l’action et les résultats du mandat qui s’achève et vous présentant en même temps les objectifs sur lesquels je veux m’engager pour les six années à venir.
Comme vous, je souhaite que l’ on puisse travailler hors de toute polémique, tout en admettant que chacun puisse défendre son point de vue, et même ses intérêts ! je ne vois rien de choquant à défendre ses intérêts. Je préfère d’ailleurs que l’on défende intelligemment ses intérêts plutôt que de jouer d’autres jeux comme on le voit parfois : certains s’opposent systématiquement à tout ce qui peut arriver de la mairie. Mais cela c’est trop banal pour qu’on y insiste.
Notre rôle, en tant qu’élus, est de faire la médiation, la synthèse entre des intérêts qui peuvent être contradictoires, par exemple, entre les attentes immédiates des consommateurs et une vision à moyen terme du développement de notre commune.
Un adjoint pour faciliter la concertation
Nous avons plusieurs chantiers à mener dans cet esprit de concertation qui pourrait d’ailleurs se manifester à travers une commission spécifique : j’ai l’intention de charger un adjoint de faire fonctionner la concertation avec les commerçants, concertation qui pourrait d’ailleurs se traduire par des rencontres régulières entre vos représentants et l’équipe municipale. Et si je peux formuler un regret, c’est que jamais la municipalité n’ait été invitée à vos assemblées générales comme cela se fait pour de multiples associations qui participent à la vie de la commune.
Rénover le centre-ville
Le premier chantier à mener découle des travaux engagés sur les réseaux du centre-ville ; je note que, malgré les désagréments provoqués par les travaux, chacun sait se montrer compréhensif. Il faudra ensuite refaire les voiries et pour cela, je vous propose de suivre la même méthode que celle que nous avions adoptée pour la première tranche de la rénovation du centre. Je sais, beaucoup d’entre vous n’étaient pas là à cette époque ; en quelques mots : étude technique avec l’équipe de maîtrise d’oeuvre, examen en commission (élus, commerçants, usagers), exposition (sous les Halles). Pour donner un exemple, le choix du sens pour traverser la ville d’ouest en est a été arrêté après concertation, le sens unique avait été admis comme seule solution possible, sauf par quelques uns qui refusaient de voir la réalité.
Donc, je vous propose de retenir après consultation (règle des marchés) un bureau d’études et de constituer immédiatement la commission, car il faudra aller vite. Parallèlement, il me paraît intéressant qu’on puisse s’inscrire dans une démarche sur la qualité architecturale de type ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) qui nous affranchirait de la limite un peu brutale du « périmètre de protection de 500m autour des monuments historiques)
Donner un coup de jeune à la zone de Lenruit
Le deuxième grand chantier devra concerner la requalification de la zone de Lenruit : les premiers contacts ont été pris avec les acteurs économiques, et la communauté, qui assurera la maîtrise d’ouvrage, m’a autorisé à lancer l’étude diagnostic, préalable nécessaire à tout cofinancement dans le cadre de Qualiparc.
Un travail de prospective
Le troisième chantier sera un travail de prospective, que l’on peut appeler un « schéma de développement commercial », travail nécessaire, mais qui ne doit pas bloquer toute action en attendant l’aboutissement de cette réflexion. Et il faudra bien sûr que cette réflexion puisse s’appuyer sur des données fiables, validées par des experts compétents et indépendants.
La liberté du commerce... et des clients
Voilà quels seront selon moi, mais je sais que vous êtes d’accord avec moi là-dessus, les grands chantiers du mandat qui va s’ouvrir. Chacun peut apporter sa contribution avec son expérience, sa compétence, sa bonne volonté, mais il ne faut pas oublier que l’initiative économique est d’abord entre les mains des entrepreneurs... et des consommateurs : le maire n’a pas le pouvoir de faire ouvrir un magasin de ceci ou de cela, d’amener le propriétaire d’un immeuble à le rénover, à le céder, il n’a pas non plus le pouvoir de retenir les consommateurs sur le territoire communal ni de les forcer à acheter des biens chez tel ou tel fournisseur.
Croyez en tout cas en ma volonté de mettre « nos énergies au service de tous », ce n’est pas un slogan, c’est l’engagement qu’en se rassemblant autour d’un projet concerté, nous pourrons faire de Questembert une ville encore plus dynamique, encore plus conviviale, encore plus accueillante.
Espérant avoir répondu à vos interrogations, et vous proposant de continuer le débat vendredi soir à l’Asphodèle à 19h... et bien sûr tout au long du prochain mandat, je vous prie de croire, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, à mes sentiments les plus cordiaux.
Publié le mercredi 5 mars 2008.