L’action culturelle, rayonnement et lien social

Mais il ne faut pas oublier les fêtes populaires qui sont proposées par les associations, particulièrement les pardons autour de nos chapelles, ou les animations organisées par les associations, quelles qu’elles soient : la foire à la Brocante de l’OTSI, les vide-greniers, les expositions de travaux de Familles Rurales ou Arts-Passions-Plaisirs, le petit tour des Halles des AVF, ou encore les Halles à l’envers des Cent-Fous. Ces associations peuvent compter sur le soutien de la municipalité pour ces réalisations.

Ainsi l’offre culturelle de notre commune est devenue en quelques années une référence pour tous ceux qui s’intéressent à la vie locale.
Et si les manifestations sont nombreuses, c’est parce qu’elles ont accompagné les efforts d’équipements culturels entrepris depuis une dizaine d’années. La médiathèque de 775 m² met à disposition livres, revues, CD, DVD ; elle assure l’organisation du salon du livre jeunesse déjà cité mais aussi des animations moins connues mais tout aussi nécessaires : heure du conte, expositions, animations avec des partenaires extérieurs (cinéma, maison des jeunes, cafés). Le cinéma IRIS a réussi sa récente transformation : ses deux salles sont maintenant programmées 7 jours sur 7 et fonctionnent avec l’aide de plus de 100 bénévoles. La salle culturelle de l’Asphodèle est un bijou que les premiers spectacles ont révélé, le confort et la qualité technique font déjà l’unanimité des spectateurs et des artistes.

Et maintenant, quelle orientation doit prendre cette richesse culturelle commune qui favorise grandement les liens entre ses habitants ? Probablement en développant la pratique culturelle par la mise en place de nouveaux ateliers (les arts plastiques sont demandeurs) et en s’ouvrant sur l’espace communautaire. Les services de l’école de musique pourraient par exemple être proposés à toutes les communes de ce territoire. Lauzach, Caden et bientôt Berric possèdent des salles qui peuvent accueillir des spectacles de bonne qualité ; oserons-nous dépasser nos frontières communales ?

Il y a quelques décennies seulement les travaux des champs assuraient le lien social entre les habitants d’un territoire. Aujourd’hui la mécanisation et l’automatisation des tâches ont réduit la population agricole mais les habitants éprouvent toujours le besoin de se retrouver : la vie culturelle et associative doit se charger de prendre le relais pour assurer la qualité de vie que beaucoup nous envient.