Pour un développement durable et solidaire
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Le concept de « développement durable » est aujourd’hui utilisé à toutes les sauces. Il importe d’apporter plus de clarté à ce que cela signifie pour nous. D’abord nous le voulons solidaire, car un développement durable pour accroitre les inégalités n’a pas de sens. L’économie libérale d’aujourd’hui n’est-elle pas un modèle durable d’accroissement des inégalités ?
Il s’agit d’adopter une démarche qui s’appuie sur 2 objectifs essentiels :
que chaque habitant de cette terre ait le même droit humain aux ressources de la Terre,
que nous ayons le droit d’utiliser les ressources de la Terre mais aussi le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations à venir.
C’est donc avant tout les hommes et les femmes - ceux d’aujourd’hui et les générations futures - qui doivent être au centre de toute action, toute décision.
Quand on évoque les grands sujets de société, on ne peut plus faire l’impasse sur les enjeux sociaux, écologiques et économiques. Les études et prévisions sur le changement climatique sont désormais symboliques d’enjeux qui sont de notre responsabilité immédiate et qui nous dépassent suffisamment pour engager notre responsabilité vis à vis des générations futures.
La démarche d’un Agenda 21 (c’est à dire un programme d’actions locales pour un développement durable et solidaire) passe donc par la prise de conscience de ces enjeux et de trouver des solutions.
Que ce soit sur les économies d’énergie, la production d’énergies renouvelables, la gestion des déchets (la réduction à la source, le recyclage, le compostage, la réutilisation...)
Mais aussi sur les aménagements de voirie et l’urbanisation (limiter l’étalement urbain, créer des éco-quartiers, limiter la spéculation de quelques-uns au détriment de l’intérêt collectif)
Sur la relocalisation de l’économie par une consommation locale renforcée (les circuits courts alimentaires par exemple), l’accueil et la création d’éco-entreprises porteuses d’emplois locaux et apportant une forte valeur ajoutée environnementale et sociale.
Sans oublier les lieux de lien social, d’éducation et de transmission des savoir-être et des savoir-faire dans une logique de coopération et de solidarité plutôt que de compétition et concurrence.
Le concept de développement durable et solidaire est encore assez nouveau, ça n’empêche pas qu’à travers les idées et valeurs que cela véhicule, notre territoire est déjà plein d’atouts pour s’y engager encore plus.
En effet, nous sommes sur un territoire rural qui dans sa culture et son histoire locale porte en lui de la solidarité, de l’entraide, un accueil chaleureux et simple de l’autre qui sont des bases et des valeurs essentielles pour mieux vivre ensemble. En témoignent les nombreuses associations sportives, de quartiers et culturelles, les réseaux d’échanges et de coopérations (CUMA, SEL, etc.).
Notre territoire a aussi des ressources que l’on a sous-estimées jusqu’ici : l’eau, le bocage, le vent et le soleil, sont des atouts que tous les territoires n’ont pas.
Tous ces atouts sont des opportunités pour la création et l’innovation collective.
Le développement durable et solidaire doit donc être socialement juste et équitable, écologiquement soutenable et vivable, économiquement viable et équitable. Le schéma global ci-joint est un bon moyen d’appréhender le sujet.
Insuffler cet état d’esprit et cette démarche dans les choix de la commune et favoriser l’implication des citoyens, tel est l’enjeu aujourd’hui pour nous à Questembert... et les générations futures.
Publié le mercredi 5 mars 2008, par .