Urbanisme, accueil de loisirs des enfants, nos questions orales au conseil
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Peu de débat ; au conseil, il nous reste la possibilité de présenter des questions orales en début de séance. Nous avons voulu mettre sur la table des questions d’urbanisme, l’accueil de loisirs du mercredi, et la formation des élus. Nous n’avons pas eu beaucoup de réponses.
La formation des élus n’est pas vraiment un sujet pour la municipalité ; pas plus que l’offre de loisirs pour les enfants ou le plan mercredi ; et pour les questions d’urbanisme, il est urgent de ne rien faire.
La première question portait sur la formation des élus. C’est une dépense obligatoire à inscrire au budget. Le code des collectivités prévoit que chaque année, le maire doit rendre compte des actions de formation des conseillers et organiser un débat sur le sujet.
Article L2123-12
Les membres d’un conseil municipal ont droit à une formation adaptée à leurs fonctions.
Dans les trois mois suivant son renouvellement, le conseil municipal délibère sur l’exercice du droit à la formation de ses membres. Il détermine les orientations et les crédits ouverts à ce titre.
Un tableau récapitulant les actions de formation des élus financées par la commune est annexé au compte administratif. Il donne lieu à un débat annuel sur la formation des membres du conseil municipal.
Voilà sur quoi portait la question. Et donc sur l’importance de la formation. Mais Mme Martin n’a pas voulu comprendre : elle nous a raconté combien l’ARIC les avait importunés au congrès départemental des maires : « ils cherchent à vendre leurs formations. » Inutile de lui rappeler que l’ARIC est une association d’élus de toutes tendances, fondée par une poignée de maires autour de Sébastien Couepel, un centriste bon teint, dans les années 70. Inutile de lui dire que la formation est essentielle pour que les élus puissent exercer correctement leur mandat Et il y a de multiples organismes qui proposent des formations aux élus : des notions de base en finances communales, à des notions plus complexes d’urbanisme ou de gestion des ressources humaines, les catalogues sont copieux.
Nous aurions pu signaler que parmi les formations proposées aux élus, il y a la « prise de parole en public. » Plusieurs conseillers en auraient eu grand besoin, car on ne les entend jamais.
Urbanisme, on regarde
La municipalité a décidé de vendre l’immeuble Guillement (angle de la Rue Alain le Grand et rue de la Fontaine, un bâtiment acquis par préemption dans une vision de réaménagement du quartier jusqu’à l’école Notre-Dame.
Rappelons que par la préemption, la commune se substitue à l’acquéreur qui a signé le compromis de vente... et paie le prix auquel vendeur et acheteur se sont accordés ! Jamais l’acheteur n’est lésé...
- la maison Guillement et le parking
La maison a donc été vendue, avec un bout de terrain au Sud, une partie d’un terrain plus vaste qui avait été sommairement aménagé en parking. Il s’en est suivi des conflits de voisinage... que la municipalité a – un temps – imaginé de traiter par une privatisation/concession des espaces de stationnement (Imaginez le groupe Eiffage, ou le groupe Vinci venant exploiter un parking à Questembert !) Heureusement, les riverains ont fait remarqué que, s’ils utilisent le parking le soir ou le week-end, cela reste un espace ouvert et disponible le reste du temps. La police municipale a été amenée à rappeler les règles de bon voisinage... et l’idée saugrenue du parking privé a été définitivement abandonnée. Reste que cet immeuble, vendu au prix d’aujourd’hui, ne pourra plus servir d’appui dans un projet urbanistique futur.
Et en effet, les questions d’urbanisme ne semblent pas au cœur des préoccupations de la municipalité, qui, sur ces sujets, s’en remet complètement à l’initiative privée.
- Boulevard Pasteur, un enjeu d’urbanisme
Nous avons aussi attiré l’attention de Mme la Maire sur le devenir des locaux EDF boulevard Pasteur et surtout les ateliers, les bureaux et le parc de l’Agence Technique Départementale. Les ateliers et le parc matériel vont être transférés au Petit Molac, et les personnels administratifs ramenés à Vannes.
Les anciens locaux d’EDF sont vendus (à la MFREO). Et pour le reste ? « Oui, on regarde ! » Et ça s’arrête là ! Inutile d’évoquer l’appui que pourrait apporter l’EPF de Bretagne (portage du foncier, études de mise en valeur). Comme si la municipalité avait renoncé à se projeter au-delà de son mandat.
- Au Petit Molac, le site qui accueillera les services techniques départementaux
Accueil de loisirs, « plan mercredi »
Nous savons que le retour à la semaine de 4 jours a provoqué une forte augmentation de la demande d’accueil pour le mercredi et la communauté, qui a la compétence, a eu de la peine à suivre. Nous avons même entendu dire que certains enfants n’avaient pu être accueillis, faute de place. Une information démentie, mollement, par l’adjoint aux finances ; nous nous attendions à ce que la réponse vienne de l’adjointe aux affaires sociales et scolaires, qui d’ailleurs participe au comité de pilotage enfance-jeunesse de Questembert Communauté.
Quant au Plan Mercredi, lancé par le gouvernement, pour répondre aux besoins d’activités périscolaires, il nous paraît essentiel que la commune et la communauté se saisissent de cette opportunité – quelles qu’en soient les limites. « On n’a pas de nouvelles de la CAF ni du département. » Sur un sujet comme celui-là, on s’attendrait que la ville de Questembert qui accueille plus du tiers des écoliers soit à l’initiative. Mais non, on attend, on attend.
Publié le dimanche 2 décembre 2018, par .