Un engagement sincère et actif pour le développement durable

Le pragmatisme à géographie variable de la droite départementale

Un exemple : Le « désarroi » de la droite départementale autour du parc naturel régional du Golfe du Morbihan avec un conseil général qui vote massivement en faveur du parc et un leader de la droite morbihannaise qui sème le trouble en s’y opposant en l’état. Quel pragmatisme excessif prôné par des élus locaux de droite face au parc naturel alors que dans le même temps, on encense l’agenda 21 départemental ? Bien sûr qu’il y a des différences mais pas pour susciter des avis opposés… Tous les deux ont des préoccupations communes autour de l’eau et la biodiversité et alors que le parc met l’accent, comme c’est son rôle, sur les paysages et les patrimoines, l’agenda 21 s’attache à l’emploi, surtout des jeunes… mais sur l’habitat et la gestion économe de l’espace, les sujets qui poseraient question aujourd’hui, quelles différences ?

Voyez plutôt :

Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan,

axes de la charte… accessible à tous http://www.golfe-morbihan.fr/public...

AXE 1 : Faire des patrimoines un atout pour le golfe du Morbihan :

• Orientation 5 : Assurer un développement et un aménagement durable.
• Orientation 6 : Assurer une gestion économe de l’espace.
• Orientation 7 : Promouvoir un développement économique respectueux des équilibres.
• Orientation 8 : Développer l’école du parc ouverte sur le monde.

Et voici l’Agenda 21 du département, extrait du site du CG accessible à tous
http://www.morbihan.fr/actualites/a...

… Cette nouvelle donne implique de conforter certains réflexes et d’introduire de nouvelles dimensions dans l’action du Département. Par exemple :

• Parallèlement à ces nouvelles dimensions, il s’agit aussi de consolider les acquis dans une perspective durable, notamment sur :
• les infrastructures,
• l’eau,
• la politique départementale de l’habitat,
• l’économie et l’innovation, pour des emplois durables…

… et quelles différences avec les recommandations autour de nos PLU (plans locaux d’urbanisme) et autres SCOT… recommandations incontournables tant il faut rappeler que la surface moyenne d’un département disparaît tous les dix ans sous les infrastructures et l’habitat, autant de surfaces ôtées à l’activité agricole et aux milieux naturels. Plus simplement, le parc naturel régional du golfe serait un outil de valorisation et de promotion formidable pour le Morbihan y compris sur l’arrière pays où nous nous situons. Ne laissons pas passer cette chance.

L’utopie de la préservation de l’eau et des milieux naturels sans tous les acteurs autour de la table :

Tant au niveau des bassins versants qu’au niveau d’une politique globale, rien ne peut aboutir sans que tous les acteurs concernés soient impliqués. La Région ne dispose pas de compétence réglementaire dans le domaine de l’eau et le droit à l’expérimentation lui a été refusé. Cependant, la gestion et la préservation des ressources naturelles et notamment de l’eau est une des priorités pour la Bretagne. Désireuse de s’investir aux cotés de ses partenaires, la Région a adopté un nouveau contrat pour l’eau fixant de nouvelles orientations, mises en œuvre dès 2008. L’outil préconisé, c’est le SAGE (schémas d’aménagement et de gestion des eaux). L’un de ses objectifs est de voir rapidement couvert tout le territoire breton par des SAGE. Tout ceci doit se faire en accord avec un aménagement durable du territoire breton tant en matière d’économie qu’en matière de tourisme. http://www.bretagne.fr/internet/jcm... .

Une association a mené une campagne publicitaire particulièrement agressive et réductrice stigmatisant la Bretagne. Le conseil régional a réagi en assumant les responsabilités qui sont les siennes en matière de préservation et de valorisation de l’image de son territoire. Aujourd’hui, le conseil régional franchit une nouvelle étape en lançant sa « stratégie régionale de lutte contre les algues vertes ». C’est 20 millions d’euros sur 5 ans qui sont mis sur la table autour de laquelle on trouve les entrepreneurs, les agriculteurs, les associations, les collectivités locales et l’état. Le choix d’une écologie responsable et active contre une écologie de la stigmatisation et de l’affrontement.

Le réalisme d’un développement durable ouvert et actif :

Dans cet esprit, dans sa commune et à la communauté de communes, Paul Paboeuf a montré un engagement avec tous pour des actions en faveur du développement durable. Dès 1995 sur les déchets et le tri avec Jacky Chauvin, adjoint à l’environnement, et Jean-Paul Brangeon, conseiller municipal, il plaidait en faveur d’une gestion responsable des déchets. Le SIVOM de l’époque était un des premiers du secteur à se lancer dans l’aménagement de points d’apport volontaire. Avec l’intégration du SIVOM
au sein de la communauté de communes, la redevance incitative se met en place aujourd’hui sous l’impulsion du vice-président chargé des déchets, François Hervieux… et là encore, nous sommes les premiers à nous lancer sur le sud-est du département. Directement ou indirectement impliqué, à l’initiative ou non, dans tous les cas, il s’inscrit dans les démarches utiles pour avancer en faveur du développement durable.

Dans sa commune :

• Rénovation de la station d’épuration du Maguéro.
• Protection du captage du Logo.
• Mise en séparatif du réseau du centre de Questembert.
• Premières actions pour la coulée verte.
• Adhésion à Bruded, Bretagne Rurale et rUrbaine pour un Développement Durable, association de communes qui mènent des actions en faveur du développement durable.
• Puis en 2008, il n’hésite pas à souhaiter la nomination d’un adjoint au développement durable, Franck Guillouzouic, pour une fonction transversale qui a vocation à intervenir dans tous les domaines. Depuis l’alimentation bio a été développée en milieu scolaire, les économies d’énergie sont concrétisées sur les bâtiments publiques et on a mis en place une gestion différenciée des espaces verts.

A la communauté de communes :

• Les énergies renouvelables avec la réalisation d’un plan de ZDE (zone de développement éolien) qui aboutit aujourd’hui au lancement de préétudes sur un site à Larré.
• Les énergies renouvelables encore avec le « bois énergie » en apportant son concours au lancement de la SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) « Nature Solidaire, » entreprise d’insertion.
• Les énergies renouvelables toujours avec une nouvelle piscine qui sera chauffée au bois et l’eau sanitaire avec des panneaux solaires.
• L’appui à une association d’insertion qui lance un projet de maréchage Bio sur des terrains communautaires à Malansac auprès du Moulin Neuf.
• La gestion responsable des déchets qui aboutit aujourd’hui au lancement de la redevance incitative.

Qu’on ne s’y trompe pas, le développement durable n’appartient à aucun parti politique… c’est ce que disait la droite au moment du lancement du Grenelle 1 de l’environnement… on sait depuis les reculs qui ont eu lieu. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que si on a un discours différencié selon à qui on s’adresse, si on fait du clientélisme… à l’image des propos récurrents du chef de l’état, le Grenelle 2 sera voué à l’échec par une crise de confiance. Il est donc temps de changer les choses en commençant chez nous sur le canton de Questembert et sur notre beau département…

La gauche et la droite, ce n’est pas la même chose non plus en matière d’environnement, il suffit pour cela de tourner les yeux vers l’ouest et découvrir le pays de Lorient, précurseur dans bien des domaines en matière de développement durable.

Pour ce changement là aussi, votez Paul PABOEUF et Cécile BOURNIGAL.