Réserves foncières
Quelles promesses face à quelles réalités ?
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En périodes électorales, certains s’autorisent à dire à peu près n’importe quoi, à faire toutes les promesses, même les plus délirantes. Il faut donc apporter quelques précisions.
Des réserves foncières pour l’habitat
Nous avons créé une Zone d’Aménagement Concerté entre la rue Laënnec et la rue du Calvaire et de l’autre côté de la rue du Calvaire, entre les HLM et la rue de Serguin. Rappelez-vous qui s’y est opposé ? C’est pourtant le meilleur des outils pour la gestion du foncier et pour maîtriser les prix des terrains aménagés.
A partir du moment où la révision du PLU était annoncée, qui aurait accepté de vendre au prix de la terre agricole des terrains qui, c’était facile à prévoir, deviendraient constructibles ? D’ailleurs si la municipalité avait fait cela, les vendeurs auraient pu attaquer la municipalité devant les tribunaux pour « manoeuvre dolosive ». Et la municipalité aurait perdu devant la justice administrative. Un exemple : à Kervault, la communauté a attendu la publication du PLU pour acheter 5ha de terres auparavant classées terres agricoles (0,30 € le m² !!) devenues ensuite « zones d’activités » , et la communauté a payé plus de 4,50 € le m²... Si nous avions fait autrement, on nous l’aurait reproché.
Pour l’habitat, c’est tout à fait comparable, sauf que le prix acceptable serait de l’ordre de 9 € du m²... loin des offres mirobolantes des promoteurs. Des offres qui, lorsque viendrait le temps des actes définitifs, seraient remplacées par un prix d’achat final bien inférieur à celui des colmpromis. Sachant d’ailleurs que ces compromis ne comportent aucune obligation pour l’acheteur : seul le vendeur s’engage à ne pas vendre.... à quelqu’un d’autre !
Mais c’est tellement facile de dire : « il aurait fallu faire ceci ou cela ! », alors qu’on s’y est opposé quand c’était possible, alors que dans d’autres cas, c’aurait été malhonnête.
Pour les zones d’activités
Promesse entendue à la réunion de l’opposition vendredi 1er février : « Quatre-vingts hectares pour une zone d’activités pour mille emplois » ? Seulement sur la Commune de Questembert ? alors que nous sommes dans une communauté ? Est-ce bien raisonnable, surtout qu’aussitôt après, l’orateur explique qu’il faut défendre l’agriculture et donc qu’il faut préserver les terres agricoles, la capacité de production de l’agriculture. Et ces 80 hectares doivent être près de la quatre voies... qui n’existe pas encore. Mais c’est vrai, gouverner c’est prévoir.... dit-on.
Eh bien, c’est prévu ; iI suffit de regarder le PLU, de constater qu’il prévoit des zones d’activités autour du futur échangeur du Petit Molac, Tout cela a été discuté dans la commission PLU, expliqué dans des réunions publiques, analysé par le commissaire-enquêteur, les services de l’Etat et validé il y a deux ans... Mais, ils ne le savent pas encore !
Quatre-vingts hectares pour 1000 emplois ? Alors, là on joue petit bras. Pourquoi pas 2000 ou 3000 ? Nous on préfère 20 entreprises à 10 emplois, si possible diversifiés... plutôt que la promesse fumeuse de la grande usine, qui ne viendra certainement jamais. La prochaine usine Renault sera construite à Tanger, pas en France ! On peut le regretter, mais c’est comme ça.
Les réserves foncières ont au niveau de la communauté
Rien qu’en 2007, la communauté a acheté 35 hectares de zones d’activités (à Cléherlan et à Kervault), à Questembert, mais aussi à Lauzach. Et encore, 2,5 ha à La Vraie-Croix, au début de cette année 2008.
Mais cela, ils ne le savent pas, ou plutôt, ils ne veulent pas le savoir, c’est plus commode pour dire à peu près n’importe quoi.
Publié le jeudi 14 février 2008.
Messages
1. Réserves foncières, 23 février 2008, 09:02
M. Burban dans son dépliant sorti ses jours-ci propose une révision du PLU ; il veut faire croire que ce que vous avez refusé comme terrain à construire pourra devenir constructible. bon moyen pour rassembler le syndicat des mécontents.
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