Personnes âgées : préserver le lien social avec le SAAD
Partager : sur Facebook, sur Twitter, sur Google+.
Le CCAS a développé depuis plusieurs années un service d’aide aux personnes âgées : c’était les aides ménagères, ce sont aujourd’hui des auxiliaires de vie sociale qualifiées grâce à la formation suivie. Le SAAD (Service d’Accompagnement et d’Aide à Domicile) a pour mission de promouvoir la continuité du lien social des personnes âgées et/ou handicapées dans la vie locale.
Répondre à la perte d’autonomie
Avec le temps, les désagréments augmentent dans la vie des personnes âgées, les confrontant à une perte d’autonomie et à la dépendance. Il devient alors difficile d’accomplir certains gestes. Pour les personnes confrontées à une situation de dépendance ou de handicap, même temporaire, le choix s’impose alors de faire appel au service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD).
En 2001, la mise en place de l’APA (aide personnalisée d’autonomie) découlant d’une volonté forte du gouvernement Jospin de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, et de professionnaliser les personnels intervenants a permis au service d’aide à domicile de se développer.
L’activité du SAAD de Questembert est en hausse constante : le nombre d’heures d’intervention annuel s’élève à 28200h. (9000 en 2005), le nombre de bénéficiaires (250) a triplé depuis 2005, une équipe de 25 femmes assurent le service 7 jours/7 de 7h30 à 20h.
L’auxiliaire de vie sociale (AVS) réalise une intervention visant à compenser les difficultés sociales ou un état de fragilité, de dépendance, de difficultés dû à l’âge, à la maladie, au handicap par une aide dans la vie quotidienne. L’AVS favorise ainsi le maintien de la personne à son domicile et évite son isolement.
Un projet personnalisé permet à l’auxiliaire de vie sociale d’accompagner la personne dans les activités de la vie quotidienne : toilette, repas, courses.
Des animations à l’extérieur du domicile
Aujourd’hui il ne suffit plus de faire venir à domicile toutes ces prestations, il faut pouvoir faire sortir la personne de son cocon afin qu’elle participe, comme elle le faisait auparavant, aux activités de la cité. Il est est opportun d’offrir la possibilité de rompre l’isolement des personnes pour garder le contact avec la vie sociale.
C’est pourquoi, depuis 2008, nous, élus, avons décidé de promouvoir des animations.
L’animation est un atout d’intégration sociale pour les personnes vivant seules à domicile. Elle permet aux bénéficiaires d’occuper leur temps par des activités variées, stimulantes qui entretiennent la mémoire, les capacités intellectuelles, la motricité, l’imagination, la transmission de leur vécu et de leur savoir.
Son intérêt est également de couper la monotonie du quotidien par des sorties, des visites, des fêtes... de redonner un sens à leur vie. L’animation est un support à la relation, au dialogue, à la communication et au divertissement.
Chaque semaine des ateliers sont proposés aux bénéficiaires du SAAD, mémoire, quiz, cinéma, médiathèque, bricolage, concerts, mais aussi des sorties... Une fois par mois une animation intergenérationnelle avec les enfants de l’ALSH permet de jardiner à la maison des jeunes.
Le maintien et la pérennité de ces rencontres hebdomadaires contribuent à donner un sens à la vie, à créer du lien social et à apporter du bien-être aux bénéficiaires du service.
Publié le dimanche 16 mars 2014, par .
Messages
1. Personnes âgées : préserver le lien social avec le SAAD, 17 mars 2014, 07:23, par Paul Paboeuf
Ayant lu quelque part qu’il fallait faire quelque chose pour les malades atteints d’Alzheimer ou de maladies de ce genre, je crois qu’il faut rappeler deux dispositifs mis en place par la maison de retraite de Questembert (inaugurée en 2005) :
le Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA)qui permet d’accueillir, dans la journée, les résidents de l’EHPAD ayant des troubles du comportement modérés, dans le but de leur proposer des activités sociales et thérapeutiques, individuelles ou collectives, afin de maintenir ou de réhabiliter leurs capacités fonctionnelles, leurs fonctions cognitives, sensorielles et leurs liens sociaux. A la maison de retraite, le PASA fonctionne depuis près de 2 ans, bien qu’il n’y ait pas encore de financement spécifique ;
le SMISA (Service Mobile Intercommunal Spécialisé Alzheimer) mis en place par le SSIAD de Questembert, rattaché à la maison de retraite, en coopération avec ceux de Muzillac et de La Roche-Bernard.
Il faut sûrement faire plus, faire mieux... Il va manquer des milliers de places en EHPAC... Il en manque déjà dans notre coin. Posons-nous la question du financement. On sait déjà que le Conseil Général (l’action sociale est sa première compétence) n’a pas mis l’est du Morbihan dans ses priorités.
Heureusement, nous avons lancé la réhabilitation du foyer logement.
Répondre à ce message