La culture, un choix assumé
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Nous avons voulu développer l’offre culturelle à Questembert, parce que c’est un enjeu important pour le lien social et pour le bien-vivre à Questembert.
Un peu d’histoire récente
Quand nous avons été élus en 1995, la vie culturelle manquait de souffle, d’équipements, d’évènements. Il ne fallait en vouloir à personne en particulier, l’image de gros bourg rural prédominait. Envisager un festival d’Arts de rue aurait relevé d’un projet compliqué à expliquer à l’époque et encore plus à valider.
Le cinéma avait une salle ouverte quatre jours par semaine, la programmation de la fête de la musique démarrait aux premiers jours de juin, la bibliothèque disposait de 100m² au centre Alan Meur. Ce centre faisait par ailleurs lieu de salle de spectacles, avec une jauge de l’ordre de 150 personnes.
Questembert, référence culturelle
En moins de 20 ans les Questembertois ont pu mesurer le chemin parcouru. Notre ville est devenue une référence culturelle dans de nombreux domaines et de nombreuses délégations extérieures viennent voir les bonnes idées que nous appliquons pour les utiliser chez eux. Ainsi la médiathèque a été l’objet de très nombreuses visites, on se demande pourquoi la vie associative est si riche, on apprécie la fête de la musique et les Festives Halles, l’Asphodèle peut accueillir des artistes de grande renommée, Les Halles ne suffisent plus pour contenir le Salon du Livre Jeunesse, le cinéma Iris a maintenant 2 salles programmées sept jours sur sept.
Pourquoi tout cela ?
C’était une orientation municipale, mais cela ne peut suffire. Nous avons eu la chance de rencontrer des personnes qui voulaient améliorer la qualité de vie de notre cité et cela a donné par exemple un essor incontestable à la fête de la musique (merci Armel !) ; des employés communaux très motivés ont aussi œuvré pour cet objectif : la médiathèque est devenue un espace culturel de référence (merci Cédric !). Faire rayonner la commune par les Festives Halles a également été possible par la rencontre d’un artiste (merci Roland !) et le soutien infaillible de plus de 100 bénévoles tous les ans (là, excusez-moi, je ne vais pas pouvoir tous les citer !). Le rôle de la municipalité ? Favoriser les bonnes idées, les bonnes initiatives et leur donner l’essor qu’elles méritaient !
Que peut-on en tirer comme enseignement ?
La vie culturelle permet de se réaliser soi-même et d’entretenir le lien social, la convivialité entre citoyens. Les très nombreuses associations offrent les activités qui permettent l’épanouissement de chacun : la consultation du répertoire associatif permet de le dire. Le bonheur des bénévoles aux Festives Halles fait plaisir à voir : la soirée-bilan qui leur est largement consacrée le démontre si bien. A titre personnel, c’est un geste de la main ou un sourire partagé quand je croise une personne dans la rue qui me fait dire que j’ai eu raison de venir m’installer à Questembert il y a environ 25 ans. Et finalement je crois que je ne fais que ressembler à beaucoup d’entre vous qui avez suivi un cheminement comparable. Ce qui différencie Questembert des autres communes : nous avons été très nombreux à l’avoir fait ! Je ne le regrette pas encore !
Publié le mardi 4 mars 2014, par .
Post-scriptum
Pourquoi je ne suis pas candidat aux municipales ?
Dans mes rencontres quotidiennes de nombreuses personnes se sont étonnées de ne pas me retrouver sur la liste de Paul PABOEUF.
Rassurez-vous : personne ne m’a conseillé de me retirer ! C’est seulement un souhait personnel de réduction de mes activités qui m’a conduit à cette décision. J’ai encore une activité à plein temps et je ne pourrai prendre ma retraite que dans 4 à 5 ans. Mener les 2 activités commençait à peser lourd, l’échéance de mars était l’occasion de répondre à ce besoin. D’ailleurs je suis persuadé que je peux encore rendre quelques services : cela peut se faire sans être élu !
Messages
1. La culture, un choix assumé, 10 mars 2014, 17:26, par sylvie sallenave
En terme de culture, personnellement je trouve que l’école de musique manque cruellement de rayonnement. Pas d’orchestre, pas de chorale, pas de concert de l’école de musique, audition confidentielle (quand on le sait, elle est déjà passée). De plus les prix des cours sont élevés. Si on veut donner aux enfants d’aller faire la musique en général, il faut pouvoir susciter des vocations. Les possibilités offertes par l’asphodèle comme le concert de l’orchestre de Bretagne ou encore les présentations d’instruments par les professeurs peuvent être intéressantes mais pas suffisantes. J’ai déjà abordé la question de l’orchestre (et je dis bien orchestre et pas fanfare, il ne s’agit pas de la même chose). Il m’a été dit que cela n’était pas envisagé... dommage !
N’est il pas envisagé comme dans d’autre communauté de communes de regrouper plusieurs écoles de musique (et du coup laisser le SIDEM à Arc Sud Bretagne, et regrouper ou créer des écoles sur la communauté de communes ?)
Merci par avance pour vos réponses !
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1. La culture, un choix assumé, 10 mars 2014, 22:39, par Bernard Rouillé
Il est vrai qu’en milieu rural développer les autres formes de musique que la musique traditionnelle relève souvent de la quadrature du cercle. On trouvera toujours des exceptions, là où d’irréductibles passionnés se démènent sans compter ! Ce n’est sans doute pas la situation de notre territoire et pourtant des initiatives ont été entreprises.
Tout d’abord la création d’un syndicat intercommunal (le SIDEM) a permis à cette structure d’avoir les financements nécessaires à son fonctionnement dans la durée. Cela coûte cher aux contribuables de Questembert et de Muzillac ainsi qu’aux parents qui y envoient leurs enfants : c’est logique puisque ce sont pratiquement les seuls financeurs (avec une petite aide du CG). Le budget est essentiellement consacré aux salaires des professeurs qui ont un statut de fonctionnaire territorial. Il est facile d’en déduire que cette école a pour vocation principale de sensibiliser les jeunes à cette musique, de les initier à quelques instuments dans de bonnes conditions, de les faire participer à quelques concours pour évaluer leur niveau, à encourager quelques uns à poursuivre dans cette voie pour se professionnaliser. Il ne serait pas possible d’obtenir un résultat comparable avec seulement des bénévoles regroupés dans des associations parfois encadrées... par des enseignants du SIDEM dans le cadre de conventions !
Par aileurs un lien particulier s’est créé avec l’Orchestre Symphonique de Bretagne grâce à cette école de musique. Ainsi tous les ans un concert symphonique est donné, alternativement à Questembert et à Muzillac, le dernier avec Ibrahim MAALOUF quand même ! Des musiciens de l’Orchestre Symphonique viennent chaque année à Questembert et interviennent dans nos écoles primaires pour faire découvrir leur passion et leurs instruments.
Vouloir créer un orchestre serait sans doute une bonne idée, elle est de toute manière bonne à étudier. Encore faudrait-il trouver suffisamment de musiciens pour étoffer tous les pupitres et trouver les financements qui vont avec : c’est loin d’être gané ! Sinon il existe une excellente chorale dirigée depuis son origine en 1985 par Anne Bien, la chorale MOSAÏQUE. Elle se produit régulièrement dans la région et se déplace parfois loin de ses origines questembertoises, en Tchéquie par exemple !
On peut ainsi se rendre compte que la capacité de notre territoire ne peut aller nettement au-delà de ce qui est déjà fait, il faut probablement le dire avec plus de conviction et une meilleure communication. Le 23 mars prochain à 16 H aura lieu une audition à l’Asphodèle des élèves de l’école du SIDEM, une occasion peut-être de vous y rencontrer pour prolonger cette discussion !
Bernard Rouillé.
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2. La culture, un choix assumé, 11 mars 2014, 23:00, par Boris Lemaire
Que ce soit sur la commune ou bien sur le territoire du Pays Questembertois, j’ai plaisir à vivre dans un tel dynamisme culturel.
Peut-être n’est-ce pas assez ; mais comme bien souvent, la vie des associations culturelles tel le Camber repose sur une bonne partie de bénévoles.
Je pense que l’équipe municipale sortante était et celle qui se présente ici à vous, sera toujours à l’écoute et au soutien des initiatives culturelles.
Originaire d’une autre ruralité française, je dois dire que je suis fier de vivre à Questembert.
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