Dernier des ateliers participatifs : il sera consacré à la synthèse générale
Lieu : À la mairie, salle des mariages
Accueil > Du côté de Questembert > Dossiers > Ateliers participatifs pour la ZAC : la synthèse
Partager : sur Facebook, sur Twitter, sur Google+.
Le dernier atelier participatif de la ZAC multisites aura lieu jeudi 15 novembre à 19h30 dans la salle des mariages : il sera consacré à la synthèse des trois précédents. Celui du 25 octobre avait pour thème la place de la nature dans la ville.
Voir en ligne : Quelques notes sur le deuxième atelier
Dès l’ouverture, l’animateur de la réunion soulignait que la présence de la nature dans la ville correspondait à une attente des habitants, devenus désormais plus sensibles à cette question. Le plus notable, c’est la demande de squares, de jardins, d’espaces de respiration. Il faut cependant tenter d’aller plus loin et de voir comment les formes d’habitat peuvent contribuer à la qualité de la nature dans la ville : profiter du soleil, sans excès, se protéger du vent excessif, maîtriser les eaux pluviales.
Le cycle de l’eau mérite une attention particulière. Notre commune est intégrée dans un PPRI (Périmètre de Protection des Risques d’Inondation) mais clairement le risque ne concerne guère que le fond de la vallée du Tohon, et en matière d’habitat, les digues et moulins de cette vallée. Pour prévenir les risques, il est nécessaire de ralentir au maximum l’écoulement des eaux de ruissellement vers les fonds de vallée ; ça peut commencer par l’installation de toitures végétalisées qui retiennent les eaux de pluie et font office de tampon thermique.
Dans les secteurs anciennement urbanisés, le taux d’imperméabilisation peut atteindre 90%, alors que sur un terrain naturel, ce taux n’est que 10%.
L’artificialisation des zones urbanisées a imposé à la ville de refaire l’ancien réseau unitaire qui mélangeait les eaux usées et les eaux pluviales ; cependant pour réduire les a-coups liés aux fortes précipitations, il a fallu réaliser un bassin de dépollution au Pont-Plat. Il est aussi important de préserver ou de restaurer les zones humides comme il en existe au nord de la ville et en bordure des périmètres de la route de Bocaran et de Kerjumais. Les zones humides ont deux fonctions : stockage et assainissement des eaux de ruissellement. Ce sont aussi des zones riches en biodiversité, des éléments majeurs de la trame verte et bleue.
Pour la gestion de l’eau, la démarche préventive consiste à réduire au maximum l’imperméabilisation, à ralentir l’écoulement (par exemple en créant des ouvrages en cascade). Les solutions curatives consistent à créer des « bassins d’orage » qui ne se remplissent qu’en cas de fortes précipitations, mais aussi à revégétaliser, à réaliser des tranchées drainantes. Et dans les nouvelles zones d’urbanisation, il faut imposer le traitement à la parcelle, réduire l’imperméabilisation, créer des puits d’infiltration, ou encore suggérer l’usage de l’eau pour l’arrosage ou les sanitaires.
Les trames vertes et bleues font apparaître les continuités végétales (la trame verte) et hydrologiques (trame bleue). Ces continuités sont la base des corridors écologiques qui favorisent la richesse de la faune et de la flore.
Ainsi l’étude a permis de repérer des espèces rares et protégées comme la grenouille rousse, la couleuvre à collier, la vipère péliade et le criquet ensanglanté !
Plus banalement, ces espaces sont des refuges aussi bien pour les oiseaux, les petits mammifères que pour les batraciens ou les insectes.
En périphérie des périmètres du projet de ZAC, on remarque des secteurs en cours de fermeture dont la richesse biologique se réduit. La démarche initiée pour la coulée verte devrait permettre de requalifier ces espaces abandonnés.
Dès qu’on s’éloigne de l’hypercentre, le réseau ancien de haies bocagères s’est maintenu, et il doit autant que possible être conservé ou reconstitué quand c’est possible, en s’appuyant sur ce réseau pour constituer des cheminements doux. Le paysagiste de l’équipe de maîtrise d’oeuvre a bien repéré les cordons boisés qui bordent les parcelles, avec souvent une végétation dense et de qualité avec quelques arbres de belle venue.
Au contraire, plus on va vers le centre, plus la dominante minérale s’impose malgré quelques reliquats de nature et des plantations de ville qu’on peut trouver insuffisantes.
Le fil des débats s’organisait autour de trois questions :
Les réponses ont d’abord montré les attentes de plus de végétation dans la ville avec des espaces de convivialité, des lieux de rencontre intergénérationnels. Déjà, il serait imaginable d’amener plus de vert dans les espaces publics existants, mais il faut sans doute en trouver de nouveaux à la faveur des aménagements futurs. Quant à la nécessaire densification, elle paraît plus acceptable en proximité immédiate de l’agglomération (route de Paulay avant le pont de Bocaran), tandis que dans les quartiers plus éloignés, il est souhaitable de prévoir des parcelles plus vastes, avec cependant des espaces partagés de qualité.
Publié le mardi 13 novembre 2012.
Dernier des ateliers participatifs : il sera consacré à la synthèse générale
Lieu : À la mairie, salle des mariages