Une bonne dictature ?
On en reste baba, mais le message est clair : pour les bourses, pour la finance internationale, rien de tel qu’un bonne dictature. Le dictateur Kim Jong-Il est mort, et il est regretté. Voyez ci-dessous la newsletter du Monde économie, « la 12:15 ; l’économie à la mi-journée »
L’annonce de la mort de Kim Jong-il fait plonger les Bourses
Les principaux marchés asiatiques ont clôturé en baisse après l’annonce de la mort du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-il. Plombée par les incertitudes qui planent sur l’avenir de son voisin, et les risques politiques dans ce pays doté de l’arme nucléaire, la Bourse de Séoul a clôturé en baisse de 3,43 %. L’indice de référence, le Kospi, a perdu 63,03 points, à 1 776,93 points. A Tokyo, l’indice Nikkei a achevé la journée en recul de 1,26 %, à 8 296,12 points, tandis que la place financière de Hongkong clôturait sur une perte de 1,18 %, à 18 070,21 points. Le climat était déjà tendu en début de séance à cause des menaces de dégradation qui pèsent sur les notes de plusieurs pays de la zone euro. Mais le décès du numéro 1 de la Corée du Nord, et l’annonce de sa succession par son troisième fils Kim Jong-un, jugé inexpérimenté par les investisseurs, ont véritablement fait dégringoler les marchés, à l’exception de la Bourse de Shanghaï, sur laquelle la mort de Kim Jong-il n’a eu qu’un impact limité...
Publié le lundi 19 décembre 2011.