Deuxième soirée de partage de réflexion sur l’avenir de notre commune.
Lieu : salle Alan Meur
Accueil > Editoriaux > Comme un désir d’une autre ville …
Une soirée riche en échanges et en propositions
Partager : sur Facebook, sur Twitter, sur Google+.
Plus de 40 personnes ont participé le 4 décembre à notre première soirée de réflexion sur le thème : Envie d’une autre ville. Nous avons organisé les débats de façon à ce que tout le monde puisse s’exprimer. Dans un premier temps, chacun était invité à donner deux sujets à inscrire sur un papier. Un tour de table, au hasard, mais complet, a permis de regrouper les idées lancées en 5 ateliers de 8 à 9 participants : dans chaque atelier, un modérateur veillait à distribuer la parole et à relancer la discussion pour approfondir. A la fin, un participant devait rendre compte des débats de son groupe.
Mais d’abord, puisque c’est la saison, en mon nom et au nom de toute l’équipe de l’association Questembert Créative et Solidaire, je vous offre mes meilleurs voeux pour l’année 2019. Qu’elle vous apporte du bonheur et de la réussite... Et qu’elle nous permette de préparer ensemble le renouveau que nous souhaitons pour notre commune.
De nombreux sujets ont été proposés et nous en avons donc choisi 5 qui étaient le plus représentés lors de ce tour de parole.
Constat partagé dans ce premier groupe : le centre-ville est un peu morne ! Magasins qui végètent ou qui ferment, des espaces commerciaux qui disparaissent. Avec des périodes où il ne se passe pas grand-chose. Malgré les efforts de l’UDEQ qui semble retrouver un peu de dynamisme.
Plus d’offres en matière de commerces, pour les habitants du centre mais aussi pour les autres : cela suppose des espaces plus conviviaux, pour donner envie de se promener en ville.
Les nouvelles offres en matière d’économie sociale et solidaires peuvent également trouver leur place dans un centre-ville renouvelé.
Plus d’offres de loisirs et de culture, des offres plus variées aussi, la municipalité apportant son soutien aux initiatives et faisant elle-même des propositions (plus attractives que la fête de la tomate !)
Redonner de la vie au centre, c’est aussi pousser à la rénovation de l’habitat, ce qui peut conduire la collectivité à intervenir (préemption, projets à l’échelle d’un quartier).
Pour attirer des actifs en centre-ville, imaginer un espace convivial de co-working, point de rencontre des initiatives et des associations.
A la faveur des travaux autour de l’étang de Célac, penser quelque chose comme un espace naturel de loisirs à l’échelle de la vallée du moulin de Tohon jusqu’à Kerbonnet et peut-être au-delà pour faire le tour de l’agglomération.
Cela impose que la municipalité soit ouverte aux initiatives et vienne en appui aux associations, sans les brimer dans leur action et leur développement.
Là encore le constat est accablant : le magazine municipal n’apporte plus assez d’information, il ne paraît que tous les deux mois. Le groupe souhaite une bulletin plus étoffé, plus fréquent, et peut-être complété par une feuille hebdomadaire distribuée dans les commerces du quotidien (boulangeries, en premier lieu). Personne ne s’est étendu sur le site internet de la commune, juste une ou deux remarques pour en souligner la pauvreté. Quant à la « newsletter » annoncée, elle n’a encore jamais été diffusée !
Les réunions de quartier sont une bonne initiative, mais on en perçoit facilement les limites : le discours officiel de la mairie sur deux ou trois sujets, et les demandes individuelles (mon bout de route, ma rue, mon trottoir). Comment aller plus loin ?
Donner plus de sens en dotant les quartiers de « budgets participatifs » pour des projets élaborés sur le terrain. Ce qui permettrait d’arriver plus tard à des assemblées de quartier.
Bien sûr, il faut des comités consultatifs réguliers, qui permettent de faire participer à l’élaboration des projets, sans oublier de produire les comptes-rendus aussi bien pour les participants que pour les autres habitants. Sur des sujets particuliers, constituer des comités spécifiques.
Dans ces domaines encore plus que dans les autres, il faut penser à l’échelle d’un territoire plus vaste, de la communauté de communes bien sûr, mais en osant s’affranchir des frontières. Cela permettra une offre plus large, le partage des matériels et des lieux (salles, stades) et soutiendra la coopération entre associations.
Les associations devraient pouvoir disposer d’un local partagé, lieu de rencontre et d’échange. Les associations caritatives pourraient être regroupées en un même lieu, et là aussi, il est nécessaire de penser intercommunalité.
Les offices municipaux des sports et de la culture ont probablement fait leur temps ; ils étaient pourtant un lieu de concertation, de médiation et de travail en commun. Aujourd’hui, il faut s’inspirer de ce qui se fait ailleurs (Ploërmel, Arc Sud Bretagne) et créer des offices intercommunaux.
Mais surtout, la municipalité (la communauté) doit être accueillante aux associations et les appuyer au niveau logistique et dans leur mission de formation (pour les animateurs et les encadrants).
Évidemment personne n’avait entendu parler du « plan de mobilité rurale » mis à l’étude par la Communauté de communes ! Dommage. (Sur ce sujet, voir ici le compte-rendu du conseil de QC)
La réflexion du groupe a porté sur les alternatives à la voiture individuelle. Par le covoiturage, à développer, par l’autopartage. Comment rendre accessibles à tous les transports scolaires (dans la limite des disponibilités !) ? Développer les usages du vélo : pistes cyclables sécurisées, parc à vélo à la gare, vélos partagés. S’il n’est pas possible immédiatement de prévoir des cheminements doux « en site propre », il faut penser à réutiliser les chemins anciens. A ce titre, on pourrait mobiliser les anciens habitants pour retrouver ces itinéraires perdus... et les nouveaux résidents, eux, pourraient s’affranchir du passé pour proposer des voies nouvelles.
Nous avons des villages et hameaux qui se développent, mais il faudrait pouvoir les connecter avec la ville.
Notre commune peut se baser dans ce domaine sur les groupes autour des chapelles et sans doute susciter de nouvelles coopérations (à travers les réunions de quartier ?). Dans ce domaine aussi, il faut oser sauter le pas vers l’intercommunalité : réaliser un inventaire intercommunal du patrimoine en s’appuyant sur l’office de tourisme, mais aussi les écoles, les commerçants.sur le territoire de la communauté.
Développer les pratiques artistiques au niveau de la communauté : des offres plus orientées vers le « classique » à partir de l’école de musique de Questembert, mais aussi vers des pratiques plus « populaires » autour de l’Harmonie Fanfare de Malansac, du Camber, de l’école de Florence Louis. Pour les arts plastiques, il y a des offres « privées » à soutenir, mais aussi des associations comme Esquisses et Traces aux Digitales de Caden.
Cette ouverture culturelle suppose une communication efficace pour faire connaître les offres multiples de notre territoire.
Voici les autres sujets soulevés ce 4 décembre et dont nous aurons à nous emparer lors des prochaines rencontres :
Si vous n’avez pas pu y participer, n’hésitez pas à apporter vos commentaires avec le forum à la suite de l’article.
Si vous voulez garder le contact et suivre nos réflexions, indiquez votre adresse mail (qui ne sera pas publiée). Et si vous souhaitez que votre message ne soit pas mis en ligne, dites-le dans votre commentaire : votre contribution restera interne à l’association.
Publié le jeudi 3 janvier 2019, par .
Deuxième soirée de partage de réflexion sur l’avenir de notre commune.
Lieu : salle Alan Meur