Pour nous, c’est oui
quelques réflexions salutaires
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Le pays apparaît divisé sur le traité constitutionnel européen ; les socialistes aussi. Pourtant quelques réflexions devraient permettre de préciser pourquoi le oui doit l’emporter, même si nous sommes beaucoup à vouloir dire non à Raffarin et à Chirac.
Voir en ligne : le site des partisans du oui
Cessons de nous invectiver
entre toutes celles et ceux qui sont pour une autre Europe. Il s’agit
maintenant de savoir lequel, du oui ou du non, permettra de faire avancer notre idée de l’Europe.
Remarquons que, que sur l’environnement, la France n’avance que grâce à l’Europe, en
matière agricole c’est la France qui a choisi une façon de répartir les
aides d’une manière inéquitable entre ceux qui ont fait des efforts
environnementaux et ceux qui ont fait l’inverse. Ce sont les libéraux
français céréaliers qui défendent leurs privilèges. C’est donc d’abord des
problèmes franco-français....Ce n’est pas l’Europe.
En matière sociale, les pays du Nord continuent dans la bonne voie et pourront encore progresser avec ce traité. Pour les services publics, c’est la première fois qu’on en retient le principe
même si ce n’est pas suffisant mais cela prouve qu’une majorité de Pays
accepteront un pas de plus plutôt qu’un pas en arrière compte tenu de
leur histoire.
L’Europe se construira en fonction des rapports de force d’une majorité de pays comme
des rapports de force en France. Ce n’est pas en divisant les principales
forces sociales qu’on y parviendra. Rester minoritaire au sein de l’Europe
ou sur le plan politique en France ne permettra pas de progresser vers une
France et une Europe plus solidaire et respectueuse de l’environnement.
Publié le lundi 4 avril 2005.