Maison de retraite, foyer logements
Deux ou trois idées claires
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Le chantier de la nouvelle maison de retraite avance à grands pas, selon le calendrier prévu pour une ouverture au mois d’août prochains. Tout va bien ! Mais après ce qui a été publié dans la presse, et dans le bulletin municipal, après ce qui a été colporté ici et là, il faut, je crois, revenir sur quelques idées simples et quelques faits incontestables.
La décision de fusionner la maison de retraite et le foyer logement a été imposée au Conseil d’administration de la maison de retraite et au CCAS par le directeur des interventions sanitaires et sociales du Conseil Général car le Conseil Général a la responsabilité de l’accueil des personnes âgées. Il fondait cette décision sur le fait que les besoins des personnes accueillies étaient assez comparables du fait de leur âge et de leur niveau de dépendance.
C’est le même directeur qui a imposé une capacité maximale de 82 lits pour la nouvelle maison de retraite, nous mettant d’emblée dans une situation difficile pour intégrer tous les résidents. Mais, disait-il, « il ne nous laisserait pas tomber » pour gérer dignement la transition. Il faut noter cependant que, depuis plusieurs années, le foyer logement accueille des résidents placés par l’hôpital psychiatrique de Saint-Avé, tout simplement parce qu’il n’y avait pas assez de demandes de personnes âgées valides.
Sachez également que le Conseil Général est représenté au Conseil d’Administration de la maison de retraite par un conseiller désigné (M. Briend et aujourd’hui M. Burban) et par le directeur départemental des interventions sanitaires et sociales. Le Conseil Général a participé à la préparation du projet de la nouvelle maison de retraite et il en a approuvé toutes les étapes : cette approbation se manifeste financièrement par une subvention importante. Aurait-il accepté de subventionner un projet qu’il n’aurait pas validé ?
Avant de définir les détails du programme de construction, le Conseil d’Administration a approuvé ce qu’on appelle un « projet de vie » pour cet établissement classé parmi les EHPAD, les Etablissements d’Hébergement de Personnes Agées Dépendantes. Et il faut savoir qu’entre la dépendance totale, en fin de vie, et la dépendance faible, il y a des gradations mesurées selon une grille qu’on appelle GIR. Il ne faut pas faire croire qu’il y a d’un côté les personnes âgées dépendantes et de l’autre celles qui ne le seraient pas. Les premières seraient seules destinées à résider dans des maisons de retraite...
Le Conseil d’Administration a voulu faire de la nouvelle maison de retraite un lieu de vie et le projet de vie prévoit justement d’accueillir des personnes âgées qui ont des degrés de dépendance divers. C’est pourquoi, par exemple, toutes les chambres donnent de plain pied directement sur l’extérieur. N’est-ce pas un bon signe que nous avons été respectueux des droits des personnes et de leur dignité ?
Publié le mardi 28 décembre 2004.