Soirée d’échange et de débat autour d’une question centrale : Que voulons-nous faire de notre commune ?
Sans a-priori, en favorisant un dialogue ouvert, égal.
Lieu : salle Alan Meur
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14-18 : leur bilan
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Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. On l’a bien vu en 2014. Il faut dire que ça ne gênait pas trop Mme Martin et ses colistiers, ils n’avaient qu’une connaissance sommaire des réalités... Un peu de démagogie leur suffisait.
Continuons à confronter ce qu’ils ont promis (la lune) et ce qu’ils ont fait (pas grand chose).
Proposition 4
« A la campagne, l’entretien des voies, chemins et fossés est déficient. L’éclairage est inexistant et le sentiment d’insécurité est croissant. La commune ne doit pas abandonner certains villages. Les correspondants de quartier y veilleront. »
Passé l’exercice un peu facile qui consiste à expliquer que l’équipe précédente était celle de la ville, et eux, l’équipe de la campagne, il faut noter la contradiction totale entre cette proposition et les choix budgétaires. En réduisant fortement depuis 4 ans les budgets consacrés à la voirie communale, la municipalité sous-entretient de manière chronique « les voies, chemins et fossés » en campagne. L’éclairage public dans tous les villages était une illusion, personne ne s’y était trompé dès l’origine.
L’idée des correspondants de quartier était une bonne idée. Une grande commune très étalée comme la nôtre justifie une politique de « quartiers », comme on en trouve dans les grandes villes. Cette logique doit d’adosser à une stratégie de participation citoyenne pour qu’elle trouve sa légitimité. Sans cet équilibre, l’élu référent de quartier se retrouve confronté à toutes les demandes individuelles possibles : il va pouvoir en régler certaines, mais pas d’autres, sans logique d’action entre ces décisions. Pour éviter cet écueil, il faut comprendre que la municipalité a préféré ne pas aller au bout de la logique de quartiers. Les secteurs font l’objet de réunions collectives périodiques qui limitent ces sollicitations multiples. En matière de démocratie de proximité, c’est le minimum syndical.
Un exemple de « concertation »... sur le site officiel, il y a des pages intitulées « démocratie participative »...
Mais, quand il faut dénommer des rues dans un hameau qui s’étoffe (le Godrého), les habitants sont mis devant le fait accompli.... Ils découvrent dans une réunion sur les propositions du PLUi qu’il y avait chez eux une rue du Champ de la Mare, et une rue de la Bande du Godrého, des noms adoptés au conseil de mars... Ils ont obtenu de donner leur avis, que le conseil a suivi au mois de juin. A une autre époque, lorsqu’il a fallu, à la demande de la Poste en particulier, donner des noms de rues dans les villages, les habitants étaient invités à choisir ensemble les noms qui leur paraissaient les plus appropriés, avant toute décision du conseil.
aux dernières nouvelles, un de nos correspondants reçoit du courrier adressé « rue du Champ de la Mare »... Bizarre !
Et quand la municipalité décide de refaire les plantations des espaces verts dans un lotissement communal (Rues Brizeux, Le Braz, Calloch), il n’est pas non plus question d’inviter les habitants à donner leur point de vue...
Publié le vendredi 30 novembre 2018, par .
Soirée d’échange et de débat autour d’une question centrale : Que voulons-nous faire de notre commune ?
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