Détruire, dit-elle
Une promesse presque tenue : ne pas faire ce que prévoyait l’ancienne municipalité. Pas très positif, mais bien dans leur état d’esprit. Regardons-y de plus près cependant.
Proposition 6
« D’autres projets, lancés sans concertation, souvent coûteux et parfois très contestés, seront réétudiés, différés ou abandonnés, en fonction de leur intérêt public et de leur impact financier : l’extension du cimetière de Célac, l’hostellerie Le Guennégo, le quartier de la gare, la ZAC multisites et autres projets qui laissent planer des menaces de préemption, voire d’expropriation. »
- Leur promesse n°6
Tout d’abord, relevons que cette promesse est plutôt tenue. Il y a bien eu un réexamen de ces différents projets. Hélas, d’ailleurs, au vu des projets de substitution ou de la baisse des ambitions pour notre commune. En outre la méthode manque de « concertation » et reste « coûteuse. »
Passons sur l’aménagement de la gare : tout cela a traîné en longueur, mais la réalisation finale est strictement conforme à ce que nous avions dessiné. Passons sur les choix en matière de cheminements doux : au lieu de sécuriser les liaisons entre le Pont-Digo et le quartier des Buttes (cité scolaire, salles de sports), quelques deux ou trois cents mètres Avenue des Bruyères et Avenue de Bel-Air. Oublions que le choix du nouveau site du cimetière laisse sans réponse la question de la sécurité des piétons et cyclistes entre la rue du Pont-à-Tan et Kerjumais.
Il était facile aussi de jouer sur les peurs en parlant de préemption, voire d’expropriation. Sans dire - parce qu’ils l’ignoraient ? - que s’il y a préemption, le vendeur n’est jamais lésé, puisque la commune se substitue à l’acquéreur, au prix qui a été négocié entre cet acquéreur et le vendeur. Quant à l’expropriation, elle suppose une « utilité publique » clairement démontrée... et validée par les juges si nécessaire ; elle donne lieu à des indemnités qui s’ajoutent au prix fixé par le juge.
En faisant ces choix, la commune s’est privée d’outils efficaces pour les aménagements urbains. Mais c’est un sujet qui ne semble pas les intéresser ! Par exemple, sur le site officiel de la commune, vous trouvez une page sur la ZAC multisites... Page vide en cours de construction... depuis presque 2 ans.
- en cours de construction... ou signe de démolition ?
Vu les enjeux futurs d’aménagement, cette posture ne sera pas tenable au-delà de ce mandat. D’autres communes font des choix plus ambitieux. Non loin d’ici, le maire de Theix-Noyalo a annoncé une ZAC de 17ha à Brestivan pour l’aménagement d’un futur quartier. Questembert ne pourra pas longtemps faire différemment. Pour préserver des zones constructibles dans le nouveau PLU intercommunal, la commune de Questembert a dû valider des taux de croissance de population annuels très élevés plus proches de ceux observés entre 2008 et 2014 que depuis 2014. Or, il faudra organiser l’accueil des nouvelles populations sur lesquels les élus se sont engagés et proposer des quartiers bien aménagés et non pas rentabilisés au mètre carré près par des promoteurs. Ce pilotage a courte vue ne fonctionnera pas !
Publié le dimanche 16 décembre 2018, par .
Messages
1. Détruire, dit-elle, 17 décembre 2018, 09:56, par Loic
le prochain recensement nous dira précisément quelle est la progression démographique de la ville...suspens !
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2. Détruire, dit-elle, 17 décembre 2018, 10:22, par l’étalon rouge
Détruire, oui, par exemple, arracher des chataigniers sur le rond-point de bel-air pour installer un cheval un peu bizarre (une oeuvre d’art) et un décor qui exige l’intervention régulière du services des espaces verts. L’installation n’avait pas coûté bien cher (sauf le cheval, une oeuvre d’art) puisque la commune a disposé de main d’oeuvre gratuite. Mais combien coûte l’entretien annuel ?
Questembert cité équestre (le grand projet du nouvel élan) : une réussite absolue ; on vient de le voir ce week-end, c’est un Cheval qui a gagné la course à pied.
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3. Les chiffres sont tombés ....., 28 décembre 2018, 12:18, par lesavoyard73
Voici les chiffres calculés par l’INSEE. Ils entrent en vigueur le 1er janvier 2019, mais recensent les habitants au 1er janvier 2016.
Des communes proches, Berric, Larré, Molac, Pluherlin, Le Cours, La Vraie Croix et surtout Lauzach, voient leur population augmenter de manière significative.
Le maire du Cours avance la proximité de la 2x2 voies, pourquoi pas ? Mais ces communes sont très loin d’avoir les équipements (stades, piscine, gare ...) de la commune de Questembert.
L’immobilier moins cher dans ces communes, par rapport à Vannes, c’est certain, mais par rapport à Questembert c’est moins sûr.
La population de Questembert en 2016 est de 7454 habitants. Elle était de 7464 en 2011.
Certains diront que celà fait 0% de diminution (moi je dirais que celà fait 0% d’augmentation). Les mêmes diront que ces chiffres sont mesurés sur 2 mandatures municipales (la faute à qui ?)
Ce qu’il faut surtout retenir lorsque l’on lit l’article joint :
Ceci est une 1ère réflexion
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