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D’autres regards sur les cimetières

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A quelques jours de la Toussaint, où nous allons fleurir les tombes de nos chers disparus, voici quelques exemples de cimetières différents.

Un espace cinéraire privé !

A côté des tombes traditionnelles, de granit ou de marbre, surmontées ou non d’une croix, les communes ont peu à peu proposé des columbariums ou des cavurnes pour déposer les urnes contenant les cendres des défunts. S’y ajoute un jardin du souvenir où les familles peuvent les disperser. Désormais, les nouveaux cimetières prévoient un « puits de dispersion » (Attention, cela ressemble à une « fosse commune », pratique interdite depuis ... 1804 !). La création des cimetières est très encadrée par la réglementation, celle des espaces cinéraires - pour les cendres - l’était moins jusqu’ en 2007 où un décret a interdit les lieux collectifs destinés au dépôt des urnes (autres que les cimetières publics), sauf ceux créés avant 2005. Tout près de chez nous, au Bono, en 1998, Lionel Le Maguer a créé des « jardins de mémoire » sur un espace boisé de 45 ha : pour moins de 4000 €, il met à disposition un arbre au pied duquel enterrer une ou plusieurs urnes biodégradables. Pour 120 euros par an, il assure l’entretien. Plus de détails sur le site internet des Jardins de Mémoire.

On peut écouter ici l’émission de France-Culture « les pieds sur terre » du 6 mars 2014

Des cimetières naturels

Au cours du mandat précédent, les élus questembertois, accompagnés par Mme Maguéro, paysagiste spécialisée, avaient visité plusieurs cimetières dont celui de la Péronnière à La Roche-sur-Yon : cimetière paysager, conçu à la fois pour favoriser le recueillement et pour respecter l’environnement. Il a d’ailleurs obtenu en 2012 le label « refuge LPO » attribué par la Ligue de Protection des Oiseaux.


LE CIMETIERE DE LA PERONNIERE LABELLISE "REFUGE... par ville-larochesuryon

A Niort, la ville a ouvert un nouveau cimetière totalement respectueux de l’environnement. Voir ici la présentation dans le magazine municipal.

Actu-environnement y consacre un reportage vidéo à voir ici (à partir de 3’10")

Non, pour les cimetières, il n’y a pas que les tombes en granit alignées le long des allées de gravier...

Publié le jeudi 30 octobre 2014, par Paul Paboeuf.

Messages

  • 4000 € pour reposer auprès de son arbre (plus 120 € d’entretien annuel) ça met la mort hors de prix, autant y renoncer. Apparemment, il existe plusieurs solutions pour disperser les cendres.
    L’article L2223-18-2, créé par LOI n°2008-1350 du 19 décembre 2008 - art. 16 (source Légifrance) précise,
    « A la demande de la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles, les cendres [dans le cas d’une crémation] sont en leur totalité :
    ― soit conservées dans l’urne cinéraire, qui peut être inhumée dans une sépulture ou déposée dans une case de columbarium ou scellée sur un monument funéraire à l’intérieur d’un cimetière... ;

    ― soit dispersées dans un espace aménagé à cet effet d’un cimetière ou d’un site cinéraire ... ;

    ― soit dispersées en pleine nature, sauf sur les voies publiques. »

    Pourquoi ne parle-t-on jamais de cette dernière possibilité ?

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