2007, une année d’action, une année de projets
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L’année 2007 sera une année cruciale pour nous tous. Face aux enjeux que nous trancherons par nos votes au printemps prochain, je souhaite que nous ayons la lucidité et le courage pour faire les choix de l’avenir.
Déjà les promesses fleurissent. Qu’importe si elles n’ont aucune chance d’être tenues, parce que la réalité sera plus forte que les chimères, qu’importe même si ceux qui les font savent déjà qu’ils s’en affranchiront sans vergogne, parce qu’elles sont en contradiction totale avec ce qu’ils sont, les intérêts qu’ils représentent. N’attendons pas que le mirage se dissipe pour démasquer les marchands de rêve. Il fallait réduire la fracture sociale et les inégalités se sont creusées ; les impôts allaient diminuer de 30%, ils ont été réduits effectivement pour les plus aisés, tandis que les contribuables subissaient les hausses des taxes locales induites par une fausse décentralisation et l’augmentation des prix de l’énergie. Et au niveau local, attendons-nous aussi à des promesses mirobolantes, peut-être même à une rupture tranquille...
La politique de la preuve
Pour ma part, je m’en tiens à un principe simple : Dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit et par conséquent, faire le bilan de l’action, au regard des promesses qui ont été faites. Ce qui permet de mesurer les résultats, aussi bien les réussites qui ont permis de mieux vivre à Questembert, que les échecs qu’il faut assumer, et les retards qui doivent être expliqués. Cette politique par la preuve, rien de plus facile que de l’appliquer pour évaluer un bilan, et, avec une probabilité assez fiable, pour tester les promesses qu’on vous fait aujourd’hui.
Le possible et le souhaitable
Car, à partir d’un constat partagé de la réalité d’aujourd’hui, à partir du vécu concret des citoyens, nous pouvons construire ensemble un projet qui conjugue le souhaitable avec le possible. Rien ne sert en effet d’annoncer le beurre, l’argent du beurre, et plus encore... Que souhaitons-nous pour notre pays ? pour notre commune ? Quelles contraintes s’opposent à nos souhaits ? Et dès lors, comment agir pour rendre possible ce qui nous paraît si désirable ?
D’autres choix, sans doute, mais avec quelles conséquences
Pourtant, à supposer que le constat soit partagé, ce qui n’est pas acquis, il reste que plusieurs choix restent possibles. De la richesse produite par le pays, quel partage acceptons-nous ? Combien pour garantir les rentes de ceux qui ont accumulé des capitaux, combien pour assurer la santé publique, l’éducation, le logement ? Des ressources communales, combien faut-il en affecter à des investissements qui accroissent ou entretiennent le patrimoine, combien pour améliorer les services aux familles, les aides aux associations ? Au niveau local, comme à l’échelle du pays tout entier, des choix sont possibles. A chacun de les mesurer, d’en évaluer les conséquences, pour décider en connaissance de cause.
Et continuer à agir
Malgré tout, il faut continuer à agir, tout en réfléchissant à notre futur. Il n’est pas possible en effet, de poser sac à terre, pour peser les pour et les contre. C’est pourquoi 2007 sera une année d’action au service des Questembertois. Réhabilitation de l’ancienne mairie, square Le Mauff de Kergal, travaux de voirie en ville et en campagne, concours d’architecte pour la nouvelle piscine avec le SIVOM, aménagement de la zone de Lenruit Poignant par la communauté de communes, démarrage de la transformation de l’ancien marché aux veaux, rue Jean Grimaud, extension du centre social, réalisation d’un court de tennis couvert, premières phases de la réhabilitation de l’éclairage public et des réseaux d’eaux usées, rue Saint Martin. Avec toujours au coeur de nos préoccupations, la qualité de l’environnement, puisqu’aujourd’hui, il n’est pas pensable de s’affranchir d’une réflexion sérieuse et d’un engagement fort pour le développement durable.
Publié le dimanche 11 février 2007, par .